Elle «fait l’objet d’une interdiction de voyage judiciaire émise par le doyen des juges d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis», a précisé le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué rendu public, hier.
La citoyenne tunisienne qui a été interdite de voyager mardi «fait l’objet d’une interdiction de voyage judiciaire émise par le doyen des juges d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis», a précisé le ministère de l’Intérieur, dans un communiqué rendu public, hier.
«Contrairement à ce qui a été relayé par certains médias électroniques citant la citoyenne tunisienne, Noussaiba Ben Ali, et son interdiction de voyager mardi par les autorités tunisiennes sans aucune décision judiciaire émise à son égard, cette citoyenne s’est présentée une première fois à l’aéroport de Tunis Carthage, le 11 septembre 2024, pour accomplir les procédures de voyage vers Paris, et il s’est avéré qu’elle fait l’objet d’une interdiction judiciaire de voyager émise par le doyen des juges d’instruction près le Tribunal de première instance de Tunis, et les services de la police des frontières et des étrangers de l’aéroport l’ont informée de cette interdiction de voyager émise à son égard et lui ont fourni une référence judiciaire pour régulariser sa situation», lit-on dans l’éclairage du département de l’Intérieur.
Et d’ajouter: «Noussaiba Ben Ali s’est présentée une deuxième fois à l’aéroport Tunis Carthage, mardi, pour compléter ses procédures de voyage vers Paris, et il s’est avéré qu’elle fait toujours l’objet d’une décision d’interdiction de voyage, la décision judiciaire a donc été appliquée et elle a été invitée de nouveau à régler sa situation avec les autorités judiciaires avant de se présenter une autre fois pour le départ», ce qui confirme, selon l’éclairage du ministère, «sa connaissance de l’existence d’une décision d’interdiction de voyage, contrairement à ce qu’elle a déclaré aux médias en termes d’empêchement de voyager sans décision judiciaire».
Les déclarations de l’intéressée ont été diffusées «sans que leur authenticité ne soit confirmée par les services du ministère», a encore indique le ministère de l’Intérieur, dans son même clairage.